Ces morts à la con : Rois de France et linteaux de portes

On ne meurt qu’une fois, disait Molière, et c’est pour si longtemps… Ce serait dommage de rater son départ et de devenir, a posteriori, la risée du monde. Si vous vous appelez David Grundman, ça passe (je n’ai pas dit ce nom au hasard, vous irez chercher ), mais si vous êtes un personnage important, ça craint un max. Les biographes s’en donnent à cœur joie, pendant que l’entourage essaie désespérément d’inventer un prétexte bidon pour ne pas rougir de honte pour les 100 ans à venir. Parfois, il vaut mieux se faire assassiner. L’autre fois, je parlais du roi Suédois mort de sa boulimie. Aujourd’hui, on va parler de deux autres rois, morts à plusieurs siècles d’intervalles, terrassés par le même ennemi, le linteau de porte.

Un linteau de porte, pour ceux qui n’ont jamais vu de portes (auquel cas, je me demande bien où vous habitez), c’est la partie située au dessus d’une porte et qui sert à éviter que les murs s’effondrent. Souvent faite en bois, elle peut aussi être faite en pierre, et ornée de motifs sculpturales. Généralement, ces motifs se résumaient au blason ou aux devises des propriétaires de la maison, mais pouvaient aussi être de véritables œuvres d’art comme les linteaux des églises.

Vous devez vous dire : « Oui, c’est bien gentil ton truc coco, mais comment tu peux tuer des gens avec ça » ? Bah, y’a deux écoles. La première école dite « Louis III », et la deuxième dite « Charles VIII ». Oui, les deux sont des rois de France. Pour la fierté nationale, on repassera.

Charles VIII et Louis III, victimes d'une même malédiction

Charles VIII et Louis III, victimes d’une même malédiction : les portes

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